vendredi 27 février 2009

Premier arrivage en direct de la Métropole



Ça fait plaisir de revoir des potes de métropole ! On ne parle pas de cet "endormi" (appellation locale du caméléon) mais bien de la visite d'Amine & Marie (Pas du tout endormis quant à eux malgré les 11h d'avion et le décalage horaire. A noter qu'il aura fallu attendre leur passage pour voir notre premier caméléon, et eux, hop, 15 minutes de marche et voiloù !) . Super week-end ! Ah oui, il faut aussi rajouter qu'Amine & Marie ont la classe internationale, ils viennent juste à la Réunion pour 2 jours !!! (on ne vous en révélera pas le secret mais le nom de l'employeur de l'un d'eux commence par Air et finit par France...). Un programme bien chargé : randonnée "épuisante" d'une heure trente, nage dans les cascades "tumultueuses" et fraiches, cocktail au coucher du soleil, repas créole, plongée dans le lagon et rigolade à volonté.
Une grosse bise à tous les deux et merci d'être passés nous voir !

mardi 24 février 2009

Fête Tamoule : vous en reprendrez-bien un petit peu ?

Une fois n'est pas coutume, nous nous sommes rendus début février à une cérémonie tamoule. Vous vous en êtes certainement rendus compte, nous les cérémonies tamoules, c'est notre truc ! Cette fois-ci, c'est pour la fête de Cavadee que nous étions au temple du Petit Bazar de Saint-André.
Le cavadee est une palanche, c'est-à-dire un bâton qui sert à transporter des charges. Cette cérémonie, aux étranges rites tribaux, célébrée en l'honneur du dieu Mourouga (Frère du dieu Ganesh et fils de Shiva), naquit d'une ancienne légende tamoule.
Idumban, l'orgueilleux, à la demande du sage Agattiyar, part dans les montagnes pour en ramener les 2 cimes au bout de son cavadee. Mais le dieu Mourouga, caché sous l'apparence d'un petit garçon se cache sur un des sommets pour en alourdir la charge. Idumban dans sa fureur et ne reconnaissant pas son Dieu, se bat contre le petit garçon qui le tue en le transperçant de sa lance. Par leurs prières, les fidèles obtinrent la grâce d'Idumban, qui fut ainsi ressuscité et lavé de ses fautes. Depuis, il se dit que tous ceux qui portent le cavadee jusqu'au temple obtiennent les grâces divines.
Cette fête est un grand jour pour les Tamouls. Le Kodi (drapeau) portant le symbole du vel (la lance qui a tué Idumban) est hissé à l'entrée du temple et indique le début du jeûne de 10 jours. Là encore abstinence et prières sont de rigueur! C'est à la fois une magnifique et très éprouvante cérémonie, aux tons de rose, couleur de Mourouga.
Quelques jours avant la cérémonie, les fidèles s'attèlent à la confection d'un cavadee ou autre palanche, parés de fleurs, citrons verts, icônes, tissus chatoyants et clochettes tintinnabulantes. Le jour de la fête, les rituels s'enchainent. Du lait est déposé dans de petits pots en cuivre recouverts de tissus rose et attachés au cavadee. Le rituel le plus impressionnant consiste à offrir sa chair aux vels : de fines aiguilles ou de longues piques d'argent symbolisant la lance de Mourouga piquées dans la langue, le dos, les bras, le torse ou les jambes. Des citrons verts sont suspendus à ces "piercing", leur jus acide coulant le long du métal brulant au soleil ! La pénitence est rude. Ceux qui ne se percent pas la langue, se bâillonnent d'un foulard afin de garder le silence complet.
Arrivés au temple (C'est là que s'arrête la fête pour nous, le temple n'étant ouvert qu'aux pénitents), les 700 fidèles ayant parcouru les 7 km de procession ont pu déposer leurs offrandes aux pieds des dieux. Selon le rituel, le lait est alors en partie versé sur la statue de Mourouga et distribué aux pénitents ainsi récompensés. Il est enfin temps d'extraire les crochets des chairs et de partager un déjeuner béni. C'est la victoire du bien contre le mal. Le lendemain, le drapeau sera descendu signifiant la clôture de la cérémonie.

lundi 23 février 2009

La vie, c'est un samoussa...

Samoussa (La Chanson du Dimanche S04E08)

La chanson du dimanche 22 février, à la Réunion.

samedi 21 février 2009

Un mercredi avec la chanson du dimanche...

Pas moyen d'être tranquille à la cascade Saint-Gilles avec la bande de la Chanson du dimanche, actuellement à la Réunion pour quelques concerts. Ça chante, ça rigole, ça fait les cons sur l'eau dans un bateau trop petit, et ça tourne un clip. La pêche quoi !

Une petite pensée pour Dalila & Renaud !!!!

mercredi 18 février 2009

Bonne année du Buffle !

Le 26 janvier dernier, c'était le nouvel an chinois. Très fêté à la Réunion, la communauté chinoise organise des fêtes très colorées et les pétards retentissent toute la soirée ! L'occasion pour nous de vous souhaiter à nouveau une très bonne année, placée sous le signe du Buffle, et pleine de Lu et surtout de Fu, sans oublier le Shou (Prospérité, Bonheur et Longévité !).

lundi 16 février 2009

Babouk : la revanche


Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, nous vous avions annoncé que nous allions frapper un grand coup et c’est chose faite.

A ma droite, accusant un poids total de plusieurs centaines de kilos, des millions de pattes, un nombre incalculable de combats et pas mal de matchs nuls pour autant de défaites physiques mais aussi de victoires morales : l’équipe des babouks (sifflets et quolibets de la foule)…


A ma gauche, accusant quelques centaines de grammes sur la balance et un total d’aucune défaite pour trois victoires (dont une contre la housse de couette et les deux autres contre des lacets de chaussures), le fauve de l’océan indien, le prédateur des volcans : « Babouk hunter » (Babouk, pour les messieurs).

La demoiselle est venue s’entraîner chez nous et nous donner un coup de pattes dans notre lutte contre les babouks et les cafards.

Que les âmes sensibles détournent le regard. Le fauve est lâché…

vendredi 13 février 2009

Babouk : la genèse

On vous en informe avant d’arriver : en dehors d’un mille pattes appelé le « cent-pieds », d’une poignée de scorpions mal réveillés et de quelques poissons (dont le requin blanc, tout de même…), la faune réunionnaise n’est ni hostile, ni dangereuse. Certes.

Ce qu’on ne nous dit pas, en revanche, c’est qu’on rencontre fréquemment dans les maisons aérées, c’est à dire toutes les maisons, un petit animal qui porte le nom scientifique de Heteropoda venatoria, ou « babouk ». Une araignée en fait…

Ce qui est pénible, je veux dire vraiment pénible, c’est que la babouk est aussi grosse qu’inoffensive… et qu’elle est très inoffensive !!! La bestiole est curieuse. Elle s’invite dans votre logis et y instaure tout de suite une chaleureuse ambiance. Puis elle s’incruste et il faut l’inviter à partir.

La chasse à la babouk est un sport sans danger mais particulièrement plaisant, qui nécessite un équipement spécifique :

- une palme, ou tout autre objet contondant.

- un air rassuré, pour ne pas dire sûr de soi. L’idéal étant de réussir à faire croire qu’on maîtrise la situation.

- un slip, boxer ou tout autre dessous de goût !

Sur notre photo, le technicien s’est aussi équipé d’une paire de lunettes de protection et de quelques touffes de poils. C’est sans doute surestimer l’agressivité de la babouk mais on n’est jamais trop prudent.

Bon, à savoir : loin d’écraser la bestiole, le premier coup de palme peut la propulser directement… dans votre lit ! Un geste particulièrement technique qui suscite à la fois, comme on peut l’imaginer, l’admiration de votre femme et l’hilarité générale.

Bon à savoir (2) : écraser une babouk femelle, c'est prendre le risque de faire éclore d'un coup les cinquante petits oeufs qu'elle a sur le corps et faire apparaître, comme par magie, cinquante petites araignées toutes plus ignobles les unes que les autres.

La première babouk effraie. La deuxième indispose. La troisième contrarie. Les suivantes effraient un peu, indisposent souvent et contrarient toujours.

La présence envahissante de ces invitées constituaient une gêne mais aussi un obstacle certain à la venue de Sophie à la Réunion. Il nous a donc fallu trouver une solution.Une solution rapide et efficace. Radicale.

A suivre…

mardi 10 février 2009

Nouvelle star : la saison 2009 a déjà commencé !

Ça commence comme un vendredi soir classique :
« Tiens, ça vous dit de prendre l’apéro après le boulot ? »
« Ben pourquoi pas ! »
« On a repéré un bar sympa, on va vous le faire découvrir. »
« Ça roule ! »
Nous voilà donc attablés, avec Mélanie, Sarah, Benjamin et Guillaume (un collègue de Guillaume, le vrai lui), en terrasse d’une jolie maison créole transformée en bar.
Sauf qu’au bout d’un quart d’heure, la commande n’est toujours pas prise. Qu’à cela ne tienne, on se lève et on va commander.
Un autre quart d’heure plus tard, les cocktails ne sont toujours pas servis. Bizarre, il n’y a que nous dans le bar… On commence à s’impatienter… « C’est pas correct ! », « Si ça continue, on s’en va ! » et … les cocktails arrivent enfin : beaux, bons, frais et accompagnés de cacahuètes comme s’il en pleuvait !
Une petite averse plus tard (faut pas oublier qu’on est en alerte cyclonique tout de même !), on se rapatrie à l’intérieur, dans une ambiance plus tamisée. Le serveur lance alors « Ce soir, c’est soirée Karaoké ! ». On se regarde tous. On LE regarde tous, avec ce petit air narquois, limite méprisant, l’air de dire : « Nous, du Karaoké ? Jamais, c’est naze ! ».
Et puis, à force de feuilleter machinalement le catalogue des chansons, de s’écrier « Rroooh ! les gars, faut que vous chantiez «Cœur de Notaire»* !!! », on réalise qu’on est tout seul dans ce fichu bar et que du coup, ça nous tente bien le karaoké ! Mais juste pour rigoler hein ! On n'est pas comme ça !

C’est Guillaume (le faux) qui ouvre le feu. Avec talent ! Et nous voilà sur la piste, un, deux, trois, puis tous les 6. Déchaînés ! On s’éclate ! Les habitués arrivent et chantent avec nous. C’est bon enfant. Des duos s’improvisent avec des inconnus, on rigole ! On en oublie de dîner et on rentre à 1h du matin, fatigués, mais contents de soi :
- parce qu’on a bien rigolé, ça c’est sur,
- et aussi parce qu’on a dépassé nos inhibitions car il faut bien l’avouer, on avait les pétoches d’y aller au début !!!

Vivement vendredi prochain !

* en fait c’est « Cœur de Rocker » mais on a plein d’humour !

dimanche 8 février 2009

Un petit tour et puis s'en va ...


Après avoir changé de trajectoire et évité Madagascar (pour une fois...), Gaël - devenu cyclone intense depuis samedi - est reparti par l'ouest, sud-ouest de l'île contournant ainsi habilement La Réunion. Demain normalement tout rentre dans l'ordre. En attendant, pluie (ou plutôt torrents d'eau), grisaille et vent sont au rendez-vous. La mer est déchainée et les vagues magnifiques !

jeudi 5 février 2009

Une tempête nommée Gaël...

Une dépression tropicale s’est formée dans le sud de l’Océan Indien mardi 3 février et nous sommes depuis en "vigilance cyclonique". Il est donc interdit de faire de la rando, de s'approcher trop près des rivages ou d'entreprendre toute sortie en mer.

Il est conseillé de faire des provisions d'eau, boîtes de conserve, bougies et de piles. Les journaux à cette occasion sont truffés de pub "Vigilance cyclonique : 2 bouteilles d'eau offertes pour l'achat d'un pack". Les cyclones profitent donc à certains !

Cette dépression s’est renforcée en une tempête tropicale baptisée sous le petit nom breton de Gaël ! J'y vois un signe, elle ne peut pas être bien méchante, au pire un bon crachin breton ! Et ça, pour pleuvoir, aujourd'hui' il pleut !

Grande comme un petit continent, elle est actuellement localisée à environ 390 km (tout de même c'est pas loin...) au Nord-Est de l’île de la Réunion et se déplace vers l’ouest sud-ouest à la vitesse moyenne de 12 km/h avec des vents qui soufflent jusqu’à 100 km/h en rafale près du centre.
C’est toutefois - pour l’instant - une tempête tropicale modérée...

Gaël se rapproche lentement, mais sûrement. A suivre …

mardi 3 février 2009

Plouf !

Initiation au canyoning à Bassin Boeuf. Un peu de fraicheur en cette chaleur estivale...