A Mayotte on célèbre encore le Haroussi, le "Grand mariage". La tradition est respectée et après une semaine de festivités, c'est le jour tant attendu. L'évènement se doit d'être fastueux et dispendieux, car plus le mariage est couteux et plus les familles qui le fêtent sont couvertes d'honneur. A cette occasion des associations de bouénis, les shamas, se mobilisent pour apporter aux familles des mariés leur aide logistique et financière.
Ainsi il n'est pas rare, aux mois de juin et de juillet, de croiser une marche nuptiale, le M’chogoro, le premier dimanche de la semaine du mariage. A la suite du cortège des hommes qui ouvrent le chemin du marié, les femmes du shama chantent et dansent le M’biou, exhibant à bout de bras les parures de bijoux et la dot de la mariée.
Mayotte - Chirongui - juin 2010
Ainsi il n'est pas rare, aux mois de juin et de juillet, de croiser une marche nuptiale, le M’chogoro, le premier dimanche de la semaine du mariage. A la suite du cortège des hommes qui ouvrent le chemin du marié, les femmes du shama chantent et dansent le M’biou, exhibant à bout de bras les parures de bijoux et la dot de la mariée.
Mayotte - Chirongui - juin 2010
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